Examens complémentaires - Imagerie

Cet examen est très utilisé chez le jeune adulte sportif. Sa place est très limitée en pratique pédiatrique en raison de la rareté de ce type de lésion et de l'absence de consensus thérapeutique sur les modifications de prise en charge en fonction du résultat.

Le risque principal est de méconnaître une lésion des tissus mous et/ou de l'os sous jacent révélé au cours d'un traumatisme.

Ligament :

• Plus l'enfant est jeune, plus la zone d'insertion ostéo-chondrale du ligament risque de s'arracher avant que le ligament lui-même ne soit lésé ; cette fracture arrachement ostéochondrale est de diagnostic radiographique.
• La place de l'échographie dans ce contexte reste très épisodique et n'a d'intérêt que si un geste chirurgical à visée préventive d'une éventuelle laxité secondaire n'est envisagé.
• La stratégie thérapeutique dans ce domaine n'est d'ailleurs pas consensuelle.
• Les lésions ligamentaires vraies de cheville représentent moins de 2% des entorses chez les enfants à cartilage de croissance ouvert.

Muscle :

• L'échographie est le plus souvent demandée dans un contexte traumatique.
• Ses lésions sont très rares et touchent les enfants sportifs au delà de l'âge de 10 ans.
• La désinsertion myo-aponévrotique est la lésion la moins exceptionnelle.
• Dans tous les cas, si une échographie est demandée elle ne peut se concevoir sans la réalisation d'incidences radiographiques adaptées.

Tendon :

• Les pathologies d'insertion du tendon patellaire (ostéochondrose de Sinding-Larsen-Johansson et d'Osgood-Schlatter) sont de diagnostic clinique et ne nécessite ni échographie ni radiographie.