Présentation :
Les 17-cétostéroïdes sont isolés de l'urine. Il s'agit des dérivés stéroïdes suivants : androstérone, étiocholanolone, déhydroépiandrostérone (DEHA), 11-céto-andostérone, 11-céto-étiocholanolone, 11-hydroxy-androstérone et 11-hydroxy-étiocholanolone.
Ce sont les catabolites urinaires des stéroïdes suivants :
- DHEA et SDHA, principalement
- androstènedione et testostérone (mais la testostérone elle-même, principal androgène, n'est pas un 17-cétostéroïde),
- glucocorticoïdes.
Chez l'homme, environ 70% des 17-cétostéroïdes sont d'origine surrénalienne et 30% d'origine testiculaire.
Chez la femme, ils sont essentiellement d'origine surrénalienne et pour une très faible part d'origine ovarienne.
Le dosage des 17-cétostéroïdes totaux n'apporte pas d'évaluation sur le fonctionnement de chaque organe. Il mesure à la fois des androgènes et des métabolites surrénaliens peu actifs.
Intérêt :
- Apprécier en partie l'androgénicité.
- Longtemps clé de l'exploration hormonale urinaire avec les 17-hydroxycorticostéroïdes, cette coprescription est désormais tombée en désuétude car ce dosage urinaire manque de spécificité, confondant les métabolites d'androgènes d'origine testiculaire et surrénalienne. Seule la prescription de la chromatographie séparative des 17-cétostéroïdes garde un intérêt en andrologie ou lors de suivi thérapeutique.