Présentation :
Les anticorps anti-îlots de Langerhans ont été mis en évidence en 1974 par immunofluorescence indirecte mettant sur la voie de l'origine auto-immune du diabète de type 1.
Le diabète de type 1 résulte de la destruction des cellules β des îlots de Langerhans du pancréas par des mécanismes auto-immuns aboutissant au tarissement de la sécrétion d'insuline ayant comme conséquence l'hyperglycémie responsable de la triade: polyurie, polydipsie, amaigrissement avec appétit conservé. Le déficit en glucose intracellulaire est responsable de l'acidocétose, allant jusqu'au coma en l'absence de traitement. A long terme le diabète se complique d'atteintes vasculaires et neurologiques et d'une sensibilité particulière aux infections. C'est l'une des maladies chroniques les plus répandues chez l'enfant.
L'émergence clinique du diabète est précédée par une période asymptomatique plus ou moins longue dite phase "pré-diabétique": la destruction des cellules β est le plus souvent rapide chez l'enfant mais la persistance d'une sécrétion d'insuline peut permettre au diabète de ne se révéler qu'à l'âge adulte. Dès la phase pré-clinique du diabète, 4 types d'auto-anticorps sont décelables dans le sérum : les Ac anti-îlots de Langerhans (=ICA islet cell antibodies), les Ac anti-insuline, les Ac anti-IA2 et les Ac anti-GAD.
Intérêt :
Marqueur d'auto-immunité du diabète comme les Ac anti-insuline, les Ac anti-IA2 et les Ac anti-GAD.
- Le dépistage du diabète de type 1 chez les sujets à risque, apparentés à des patients diabétiques.
- La détection des ICA participe à confirmer la nature auto-immune d'un diabète permettant d'éliminer les autres causes.