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Pathologies - Pédiatrie

Jeux dangereux et pratiques violentes

Auteurs :
    
Mise à jour le : 01/03/2010 15h39
Classification CIM :
Mots clefs : JEU DANGEREUX, JEU DU FOULARD, VIOLENCE

  •  Descriptif de la maladie 
  •  Examens de 1ère intention 
  •  Examens de confirmation 
  •  Examens inutiles 
  •  Calcul du coût des examens 
  •  Références de bonne pratique 
  •  Arbre décisionnel 
  •  Thérapeutique (BCB-Dexther) 
  •  Bibliographie 
  •  En savoir plus 

Ces jeux aux noms innocents (tomate, foulard, canette, aérosol...) tuent chaque année entre 10 et 15 enfants selon l'association de parents d'enfants accidentés par strangulation (Apeas).

Mais ces chiffres se situent bien au dessous de la réalité car ces décès sont souvent assimilés à des suicides.

Ces jeux dangereux ne se pratiquent pas seulement dans les cours d'écoles mais en vacances, dans les centres aérés, les colonies...

Le ministère de l'éducation nationale qui a mené une étude intitulée « jeux dangereux et pratiques violentes » distingue deux sortes de jeux :

  • Les jeux de non oxygénation et
  • les jeux d'agression.

 

LES JEUX DE NON OXYGENATION :

  • Les premiers consistent à freiner l'irrigation du cerveau par compression des carotides, du sternum ou de la cage thoracique pour ressentir des sensations intenses, des hallucinations.
  • Les jeux ne sont pas figés et « l'étrangleur » peut devenir le lendemain « l'étranglé ».
  • C'est lorsque l'enfant se retrouve seul chez lui que l'issue peut être fatale.

 

LES JEUX D'AGRESSION :

  • Ce sont des actes de violence physique gratuite par un groupe de jeunes envers l'un d'entre eux.
  • Il y a les jeux intentionnels où chacun participe de plein gré et les jeux contraints où la victime n'est pas consentante.
  • Dans les 2 cas, cela se termine par un lynchage en règle, comme dans le petit pont. Le principe : on joue au foot et celui qui laisse passer le ballon entre ses jambes se fait tabasser par les autres à coups de pied ou de claques. C'est comme une bagarre sauf que c'est un jeu.

Que sait-on de ces jeunes adeptes de jeux dangereux ?

Les experts ne se risquent pas à établir un profil type mais on constate que la pratique de ces jeux se situe entre 11 et 15 ans et que le pic des décès a lieu vers 12 ans (pour le jeu du foulard). Cela correspond à l'âge où les enfants entrent au collège, où ils quittent le monde très protégé de l'enfance. Ils sont angoissés, vulnérables et susceptibles de céder au fameux : " t'es pas cap".

Les adeptes de ces jeux sont surtout des garçons, les jeux de non-oxygénation sont pratiqués par des casse-cou, avides de nouvelles sensations et de pratiques à risque.

Dans les jeux d'agression, les sujets actifs sont surtout des jeunes charismatiques, dominateurs chez qui on peut déceler des troubles du comportement, tandis que les sujets passifs (les victimes) sont des jeunes timides, soumis, petits, porteurs d'un « handicap » (même des lunettes, une couleur de cheveux, de peau...)

Mais pour les responsables d'associations de parents ayant perdu un enfant dans ces circonstances , il semble que ce soit le jeu qui soit le principal motif d'action puisqu'ils n'ont pas conscience du danger et des risques qu'ils courent.

(En outre, les familles préfèrent parfois s'abriter derrière le « jeu » que derrière le suicide...)

Les adolescents n'ont pas peur de mourir, ils ont peur de vivre insiste le psychiatre jc Fischer. Ces conduites à risque leur permettent de constater qu'ils existent. C'est une sorte de rite de passage pour fermer la porte de l'enfance et prendre de l'indépendance par rapport à l'autorité parentale ou de s'affirmer au sein d'un groupe (on préfère passer à l'acte plutôt que de passer pour un bouffon).

Ces plaisirs s'accompagnent d'hallucinations, de visions colorées et souvent d'érection ce qui vaut à cette pratique d'être assimilée à une perversion sexuelle. Certains en deviennent addictifs et jouent plusieurs fois par jour. Et le danger est  de reproduire ces pratiques seul à la maison sans les copains qui le réveillent de l'évanouissement à coup de claques et dont il devient le héros du jour.

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