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Pathologies - Pédiatrie

Infection urinaire de l'enfant

Auteurs :
Pr. COCHAT Pierre
Mise à jour le : 22/06/2009 13h53
Classification CIM :
Mots clefs : INFECTION URINAIRE, NÉPHROLOGIE, UROLOGIE

  •  Descriptif de la maladie 
  •  Examens de 1ère intention 
  •  Examens de confirmation 
  •  Examens inutiles 
  •  Calcul du coût des examens 
  •  Références de bonne pratique 
  •  Arbre décisionnel 
  •  Thérapeutique (BCB-Dexther) 
  •  Bibliographie 
  •  En savoir plus 

Le diagnostic d'infection urinaire de l'enfant est posé devant :

  • un tableau clinique plus ou moins évocateur selon l'âge de l'enfant
  • un ECBU positif avec :
    - leucocyturie  > ou égal à 10/mm cube  ou 10 000 /ml
    - bactériurie > ou =  10 puissance 5

sous réserve de conditions de recueil et d'interprétation  correctes.

 

On distingue :

  • Les Pyélonéphrites aïgues (PNA), IU fébriles bactériennes, présumées ascendantes avec atteinte du parenchyme rénal, potentiellement graves, en raison du risque bactériémique chez le nourrisson et de cicatrices rénales à tout âge.
  • Les cystites, IU le plus souvent bactériennes, parfois virales, localisées à la vessie, toujours d'origine ascendante et sans gravité potentielle.

Tableaux cliniques : voir PNA et Cystites

Les principaux germes rencontrés sont :

  • Le Colibacille (60 à 90% des cas)
  • Le Protéus Mirabilis
  • L'Entérocoque
  • Les Klebsielles

Attention !

Le niveau de résistance des E.Coli en France aux antibiotiques est particulièrement élevé

La moitié des souches sont résistantes aux Pénicillines A et l'acide Clavulanique ne restaure que très partiellement l'acticité de l'Amoxicilline

L'Amoxicilline -AC ne doit donc plus être un traitement de première intention de l'IU.

La résistance aux C3Ginjectables reste limitée (< 2%).

La sensibilité aux C3G orales (Cefixime) est moindre que celle des C3G injectables et doit donc toujours être testée

Les souches restent  sensibles aux aminosides.

20% des souches sont résistantes au Cotrimoxazole, voire plus en cas d'antibioprophylaxie antérieure.

Les entérocoques sont naturellement résistants aux C3G mais restent sensibles aux Pénicillines A en synergie avec les aminosides (résistance de bas niveau).

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