Au cours des douleurs récurrentes ou prolongées :
- Les facteurs psychologiques, cognitifs et comportementaux interviennent constamment que ce soit dans la genèse, le maintien ou l'exacerbation de la douleur.
- Le psychiatre ou le psychologue contribue à l'évaluation et à l'orientation thérapeutique de ces facteurs de la douleur au diagnostic et au traitement lorsqu'il y a intrication psychologique et organique.
Douleur et dépression sont parfois difficiles à différencier :
- La douleur prolongée peut être source de dépression (tristesse, perte de l'estime de soi).
- La dépression peut se traduire par des douleurs comme les céphalées et les douleurs abdominales.
La méconnaissance de la composante psychologique de certaines pathologies douloureuses peut être préjudiciable à l'enfant et à sa famille.
Le recours à un soutien psychologique peut être une aide :
- à la prise en charge :
- utilisation de psychotropes
- entretiens psychothérapeutiques avec l'enfant et sa famille
- propositions de techniques psychocorporelles (relaxation, hypnose),
- au diagnostic et au traitement d'une pathologie psychiatrique
- à l'analyse avec la famille des représentations de la maladie, des mouvements émotionnels intrafamiliaux et leurs interactions, de la place assignée à l'enfant.
La proposition de soutien psychologique doit être présentée à l'enfant et à sa famille, comme l'intervention de professionnels qui savent mieux repérer, évaluer les difficultés rencontrées par l'enfant et l'aider à les gérer.
Informer l'enfant et sa famille sur les différentes composantes de la douleur chronique aide à une meilleure compréhension et facilite l'acceptation d'une prise en charge globale et donc psychologique.