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Pathologies - Pédiatrie

Allaitement maternel et contraception

Auteurs :
Dr. MARIA Bernard
Mise à jour le : 29/10/2010 16h58
Classification CIM : Z39.1
Mots clefs : ALLAITEMENT, CONTRACEPTION, RECOMMANDATION, RECOMMANDATIONS

  •  Descriptif de la maladie 
  •  Examens de 1ère intention 
  •  Examens de confirmation 
  •  Examens inutiles 
  •  Calcul du coût des examens 
  •  Références de bonne pratique 
  •  Arbre décisionnel 
  •  Thérapeutique (BCB-Dexther) 
  •  Bibliographie 
  •  En savoir plus 

Cette fiche permet d'accéder aux recommandations concernant la contraception en post partum :

  • L'allaitement est une bonne méthode d'espacement des naissances car la première ovulation ne survient pas avant le 5ème mois suivant l'accouchement et l'absence de règles (aménorrhée) dure autant que l'allaitement.
  • La protection initiale sera complétée d'autres moyens de contraception proposés et prescrits lors de la consultation post-natale.

 

La contraception des femmes qui allaitent est simple et naturelle :

  • C'est la MAMA (méthode de l'allaitement maternel avec aménorrhée). C'est l'association d'un allaitement exclusif, jour et nuit, et d'une aménorrhée, pendant les 6 premiers mois ou jusqu'au retour de couches.
  • Dans ces conditions, la MAMA est une méthode très efficace :
    - risque de grossesse nul dans les 3 premiers mois et inférieur à 2 % dans les 6 mois.
    - si ces conditions ne sont pas respectées, ou si la femme le souhaite, il faut conseiller une autre contraception, en soulignant l'absence de risque de grossesse dans les premières semaines du post-partum.

 

Après le retour de couches, une autre contraception est indispensable :

Les microprogestatifs :

  • Sont largement utilisés, mais doivent être pris régulièrement et 50 % des patientes se plaignent de saignements.
  • Ils ne modifient pas l'allaitement, mais certaines femmes se plaignent d'une baisse de lactation avec ce type de contraception, surtout lorsqu'elle est commencée très tôt après l'accouchement.
  • C'est une prescription abusive et inutile avant la visite postnatale; d'autant que plus de 50 % des patients n'utilisent pas la contraception prescrite à la sortie de maternité. 
  • Les recommandations internationales sont claires : les microprogestatifs sont déconseillés avant 6 semaines PP. Leur efficacité est bonne (moins de 1 % de grossesses en 1 an), mais on les oublie facilement et ils sont souvent abandonnés (38 % de continuité à 1 an).
  • La contraception par microprogestatifs peut donc être utilisée pendant l'allaitement, mais en informant les patientes, en la débutant 6 semaines après la naissance, et en revoyant les patientes à la visite post-natale.

 

L'utilisation d'implants (Implanon®) :

  • Efficace pendant trois ans
  • Est sans conséquence sur l'allaitement.
  • Ils doivent être posés six semaines après l'accouchement.

 

Les oestro-progestatifs :

  • La pilule habituelle, sont déconseillés chez la femme qui allaite, pendant les 6 premiers mois du post-partum.

 

Les DIU (stérilets) sont une excellente contraception pendant l'allaitement :

  • Les DIU (au cuivre ou au levonorgestrel [Mirena®]) n'ont aucun effet sur la lactation ou la santé du nouveau-né.
  • L'allaitement n'augmente pas le risque de complications.
  • On recommande de poser le stérilet lors du contrôle postnatal, 6 semaines après l'accouchement.
  • La pose est facile, l'efficacité excellente, le taux d'expulsion faible et la continuité importante.

 

Les préservatifs masculins et les spermicides peuvent toujours être utilisés :

  • Dans le post-partum, ils sont bien acceptés comme contraception d'attente avant le choix d'une contraception au long court.

 

La stérilisation volontaire, autorisée en France (loi du 4 Juillet 2001), peut être pratiquée après l'accouchement, à condition d'avoir été demandée avant le 6ème mois de grossesse. Elle ne modifie pas l'allaitement. Elle peut être réalisée dans le post-partum immédiat, lors du séjour en maternité, ou plus tard, au terme du délai de réflexion de 4 mois.

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