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Pathologies - Pédiatrie

Allaitement maternel : poursuite ou non si enfant malade

Auteurs :
Dr. LORAS-DUCLAUX Irène
Mise à jour le : 29/10/2010 16h53
Classification CIM : Z39.1
Mots clefs : ALLAITEMENT, ALLAITEMENT MATERNEL ET ENFANT MALADE, CONSTIPATION, FIÈVRE, GALACTOSÉMIE, GASTRO-ENTÉRITE, ICTÈRE, RECOMMANDATION, RECOMMANDATIONS

  •  Descriptif de la maladie 
  •  Examens de 1ère intention 
  •  Examens de confirmation 
  •  Examens inutiles 
  •  Calcul du coût des examens 
  •  Références de bonne pratique 
  •  Arbre décisionnel 
  •  Thérapeutique (BCB-Dexther) 
  •  Bibliographie 
  •  En savoir plus 

Contre-indications à l'allaitement : EXCEPTIONNELLES

Galactosémie du nourrisson

  • Maladie cardiovasculaire ou respiratoire sévère, cependant il faut tenir du compte du fait que les apnées sont plus longues au biberon qu'au sein, mode d'alimentation mieux supporté sur le plan hémodynamique et respiratoire.
  • Il peut ainsi être conservé plus longtemps que l'alimentation au biberon au cours de ces pathologies.
  • Dans le cas de la phénylcétonurie, l'allaitement peut-être partiel, complété par un lait pauvre en phényl alanine et sous contrôle du taux sanguin de phénylalanine chez l'enfant.

 

Les maladies aiguës de l'enfant nécessitent le MAINTIEN  de l'allaitement

En situation de risque hyperthermique (fièvre ou température extérieure) :

  • le bébé doit avoir accès au sein fréquemment et à la demande afin de s'hydrater.

 

Les maladies infectieuses courantes ORL et bronchiques :

  • nécessitent un accès libre et fréquent au sein d'autant que gêné par son obstruction respiratoire l'enfant aura tendance à fractionner son alimentation.
  • De plus le travail musculo-squelettique oropharyngé améliore les flux aériens de la région ORL (impact sur la fréquence des otites séromuqueuses) (1).

 

En cas de gastroentérite aiguë :

  • le maintien de l'allaitement est indispensable pour hydrater l'enfant et maintenir un apport calorique en proposant très fréquemment le sein.
  • Selon l'intensité de la déshydratation, un complément par soluté de réhydratation sera proposé.(2)

 

L'ictére tardif du nouveau-né :

  • n'impose ni d'arrêter l'allaitement ni de chauffer le lait maternel !
  • En revanche, il convient d'éliminer les autres causes d'ictère en constatant que le nourrisson a une croissance staturo-pondérale satisfaisante et un examen clinique strictement normal, en particulier des selles de coloration normales (jaune d'or). En effet, la décoloration des selles est un symptôme fortement évocateur d'une atrésie des voies biliaires, dont le diagnostic doit impérativement être confirmé le plus tôt possible afin de donner toutes les chances de réussite au traitement chirurgical. Il faut bien sûr aussi s'assurer de l'absence de tout autre symptôme ou d'anomalie clinique : fièvre, d'hépatosplénomégalie, d'hypotonie, de signes d'anémie.... Ne pas hésiter à pratiquer au minimum un dosage de bilirubine libre et conjuguée.

 

La fausse constipation du nourrisson allaité :

  • correspond à une émission peu fréquente de selles (1 jour sur 2 ou 3 voire 1/semaine ou tous les dix jours), mais à la condition que :
  • cette selle ne soit pas dure (sèche) et garde l'aspect de selle d'allaitement (molle et jaune d'or), et soit abondante, dans le cas contraire il s'agit soit d'une insuffisance d'apport en lait (toujours réévaluer l'efficacité de l'allaitement) ou  d'une véritable constipation pathologique. Il faut donc toujours s'assurer que la prise de poids soit bonne++, attention aux hypotrophies par insuffisance d'apport. Le rythme d'émission de selles reste constant, s'il se ralentit se méfier d'une insuffisance d'apport souvent par accès limité au sein maternel.
  • il n'y ait ni vomissement ni ballonnement
  • L'examen clinique soit normal, en particulier anal.
  • Dans ces conditions, il est essentiel de rassurer les parents, de ne prescrire aucun laxatif, jus d'orange ou Hépar et de continuer la surveillance habituelle clinique et staturo-pondérale de cet enfant.
  • Les vomissements chez un enfant allaité posent les mêmes problématiques que chez l'enfant nourri artificiellement.
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