La fragilité osseuse est responsable d'une augmentation du risque de fracture.
La densitométrie osseuse est l'examen clé du diagnostic. Elle doit être réalisée sur un appareil doté de courbes pédiatriques pour le rachis lombaire et le corps entier. Du point de vue densitométrique on retient comme significatif un Z score à - 2 DS (Déviation Standard). On parle d'ostéoporose devant l'association d'une DMO (Densité Minérale Osseuse) basse et d'au moins une fracture.
Sur un organisme en croissance son interprétation nécessite de tenir compte de l'âge osseux et non de l'âge chronologique. Il faut donc la coupler à une radiographie du poignet gauche.
Attention : en cas d'obésité ou de grande maigreur, les DMO sont moins fiables.
Sur le plan clinique elle peut se traduire par des fractures mais aussi des douleurs osseuses, une démarche dandinante.
Faire une enquête alimentaire, une enquête familiale. Rechercher des troubles digestifs chroniques, un amaigrissement, des sclérotiques bleutées
Rechercher des douleurs à la palpation des vertèbres ou des membres
Etiologies :
- Corticothérapie au long cours
- Causes endocriniennes : Cushing, hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie, insuffisance de sécrétion des hormones sexuelles, diabète insulino-dépendant.
- Causes digestives : malabsorption, affections hépatodigestives
- Insuffisances d'apport : anorexie mentale, malnutrition
- Maladies générales : arthrite juvénile idiopathique, lymphome et leucémie aiguë (l'ostéoporose peut être révélatrice de la leucémie), thalassémie
- Immobilisation
- Ostéogénèse imparfaite
- Ostéoporose juvénile idiopathique
Diagnostic différentiel :
- maltraitance et une DMO basse ne doit pas exclure le diagnostic de maltraitance. La densitométrie osseuse n'est pas un examen fiable pour éliminer une maltraitance.