Examens complémentaires - Biologie

Présentation :

• La déhydroépiandrostérone (DHA) est synthétisée dans tous les tissus stéroïdogènes: ovaire, testicule et, majoritairement, surrénale (dans la zone réticulée), à partir du cholestérol, avec la pregnénolone et la 17-hydroxy-pregnénolone comme intermédiaires. La DHA est convertie en sulfate de DHA (SDHA) dans la surrénale, le rein, le foie. Le SDHA peut également être synthétisé à partir du sulfate de cholestérol, exclusivement par la cortico-surrénale.
• La DHA et le SDHA sont interconvertis dans les tissus périphériques et principalement dans le foie. Ainsi, chez l'adulte la contribution de la surrénale à la production totale de SDHA est de 40%, le reste provenant de la conversion périphérique de la DHA.
• Le SDHA est l'androgène circulant le plus abondant, mais son activité androgénique est faible comparativement à la testostérone. Il est 1000 fois plus abondant que la DHA.
• Le DHA circule liée à l'albumine. Son taux présente un rythme circadien corrélé à celui du cortisol, il est sous le contrôle de l'ACTH. Par contre le SDHA sérique ne subit pas de variations au cours du nycthémère.
• Les taux de SDHA diminuent graduellement avec l'âge. Son dosage a pu être prescrit chez les personnes âgées, aussi bien chez l'homme que chez la femme, avant une éventuelle thérapeutique substitutive à la DHA. Mais de telles prescriptions ne sont pas prises en charge par la NABM.

Intérêt :

• Recherche d'une hyperandrogénie, d'origine surrénalienne : ainsi, le SDHA fait partie des dosages de première intention pour l'exploration des pubertés précoces ou retardées, de hirsutismes et virilismes chez la femme et la fille.