Trois éléments caractérisent les méningites :
Le syndrome méningé :
- céphalées,
- vomissements,
- raideur rachidienne (s. de Brudzinski, s. de Kernig),
- il est souvent atypique, notamment chez le nourrisson (méningite « à nuque molle »),
- d'autres signes neurologiques peuvent être associés, voire inauguraux : convulsions, troubles de la conscience, bombement de la fontanelle.
Le syndrome infectieux comporte : - une fièvre,
- des signes de sepsis,
- des signes cutanés parfois (purpura, herpès labial).
Des modifications du LCR : - liquide trouble, « eau de riz », voire purulent dans les méningites bactériennes,
- liquide clair dans les méningites lymphocytaires ou les formes invasives des méningites bactériennes suraiguës.
Les formes cliniques sont nombreuses.
Formes suraiguës septicémiques :- +/- purpura vasculaire,
- purpura fulminans.
Formes encéphalitiques : - +/- signes déficitaires,
- +/- hypertension intracrânienne.
Formes décapitées par une antibiothérapie.
Méningites lymphocytaires «ambulatoires»:
- d'origine virale,
- absence de sepsis en cours d'évolution.
Formes post traumatiques : - précoces,
- fracture de l'étage antérieur,
- souvent pneumocoque.
Critères de gravité des méningites :
- âge < à 6 mois,
- délai d'évolution de la maladie,
- complications neurologiques initiales (HTIC, Etat de mal convulsif, coma, syndrome neurologique focalisé),
- troubles de l'hémodynamique,
- évolutivité du purpura,
- signes de gravité biologique (CIVD, SIADH).