Compte tenu de leur prévalence actuelle, surpoids (15%) et obésité (4%) de l'enfant font partie de notre paysage médical et environnemental quotidien.
Il s'agit d'une pathologie :
- « chronique » qui justifie un suivi attentif régulier
- d'étiologies multifactorielles, et qui dépasse bien souvent les limites de nos champs d'action voire compétences...
Faut-il pour autant négliger de signaler le problème aux familles (et/ou enfants concernés) et/ou baisser les bras ?
Dans certaines situations d'obésité familiale sévère, parfois « héritées » de génération en génération avec le « poids du fatalisme » et l'absence de motivation pour changer quoi que ce soit dans le mode de vie, le médecin ne peut que s'incliner face à cette «non demande» de soins, sans néanmoins négliger son «devoir d'information médicale».
Cette absence de motivation ou d'implication parentale se retrouve aussi dans des cas de surpoids modestes ou des cas d'obésité plus sévère isolé au sein d'une famille de corpulence normale : le médecin peut alors si l'âge de l'enfant le permet, évaluer la motivation de l'enfant (adolescent) concerné et tenter de l'aider malgré tout s'il en fait la demande.