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Examens complémentaires - Biologie

Sérologie de l'hépatite A (VHA) : Infection récente

Auteurs :
Dr. SCHMITT François
Dr. DORVAL Iann-Mark
Mise à jour le : 25/10/2010 09h44
Classification : Biologie
Cotation / Coûts : B / 18,90 €
Mots clefs : ANOMALIE BIOCHIMIQUE, ANOMALIE BIOLOGIQUE, BIOCHIMIE, BIOLOGIE, EXAMEN BIOCHIMIQUE, EXAMEN BIOLOGIQUE, LECTURE DES EXAMENS, LECTURE EXAMEN BIOCHIMIQUE, LECTURE EXAMEN BIOLOGIQUE

  •  Objectifs et intérêt 
  •  Technique 
  •  Conditions de réalisation 
  •  Résultats normaux 
  •  Résultats pathologiques ou erreurs 
  •  Info sur geste technique 
  •  Références de bonne pratique 
  •  Arbre décisionnel 
  •  Bibliographie 

Présentation :

  • Le virus de l'hépatite A (HAV) est un virus à ARN de la famille des picornaviridae genre hepatovirus.
  • Il entraîne une affection humaine dont la fréquence est liée aux conditions socio-économiques.
  • La transmission est principalement indirecte par les eaux et les aliments souillés, mais également interhumaine féco-orale.
  • La séroprévalence est variable selon l'âge et le sexe et est en moyenne de 10 à 30% chez l'adulte jeune en constante diminution due à l'amélioration des conditions socio-économiques et aux progrès de l'hygiène alimentaire.
  • De ce fait l'hépatite A fait l'objet d'une surveillance sanitaire particulière et a été inscrite en 2005 sur la liste des maladies à déclaration obligatoire.
  • L'élimination du virus est essentiellement intestinale. Les épidémies sont localisées et atteignent surtout les sujets jeunes.
  • La virémie est fugace expliquant le caractère exceptionnel de la transmission mère-enfant ou de l'infection post-transfusionnelle.
  • En France HAV est responsable de 10.000 à 30.000 nouveaux cas par an avec une incidence très variable selon les départements (3 à 21/100.000)
  • L'exposition au virus prend des formes variées. Les manifestations cliniques sont généralement asymptomatiques, inapparentes. Les hépatites  A fulminantes sont rares mais possibles (0,2 à 0,4%) soit 3% des hépatites fulminantes en France.
  • Dans 10 % des cas, un ictère d'intensité variable apparaît environ 1 mois après la contamination.

 

Intérêt :

  • L'intérêt du diagnostic est étiologique, mais aussi pronostique car les hépatites A n'évoluent jamais vers la chronicité et il n'existe pas de porteurs sains.
  • En revanche, il peut exister des cas de rechute.
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